📍𝗦𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗳𝗶𝗲𝗿, 𝗼𝘂𝗶 : 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗲𝗿
La semaine dernière en commission Pêche, j’ai salué la présence régulière du commissaire : c’est précieux, car le sujet est complexe.
Mais j’ai aussi pointé trois angles morts majeurs du rapport annuel sur la simplification.
🔹 𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗶𝗻𝗾𝘂𝗶𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 : 𝗹’𝗶𝗻𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗼𝗺𝗺𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿.
Alors que les importations extra-UE augmentent, nous ne progressons pas assez sur la transparence de l’origine ou des conditions de production.
👉 Sans information claire, comment permettre aux citoyens de choisir une pêche locale, durable et socialement juste ?
Les labels existent, mais ils ne sont pas encore soutenus à hauteur des enjeux.
🔹 𝗗𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹𝗲̀𝗺𝗲 : 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗶𝘁𝗶𝗺𝗲.
Il ne s’agit pas seulement de consulter les pêcheurs, mais de les associer réellement aux décisions.
Une concertation, pas une simple formalité :
car les pêcheurs ne sont pas décoratifs, ils sont acteurs du territoire.
🔹 𝗧𝗿𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶 : 𝗹𝗲 𝘃𝗼𝗹𝗲𝘁 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹.
Pas une fois mentionné dans le rapport, alors que c’est l’un des trois piliers de la Politique commune de la pêche.
👉 Comment renouveler les générations si nous n’améliorons pas l’attractivité du métier, les conditions de travail, la reconnaissance des compétences ?
Le social, c’est une question de justice, mais aussi de compétitivité .
La bonne nouvelle, c’est que nous avons encore du temps dans ce mandat pour intégrer ces dimensions.
➡️ Simplifier, oui. Mais pas au détriment des pêcheurs, des communautés littorales et de notre souveraineté alimentaire.
🎥 Mon intervention est à revoir ici ⬇️


